LES RÈGLES
Le sport
La première chose que vous allez pouvoir aborder avec votre patient, c’est la reprise du sport. Le sport a, vous le savez, un impact aussi fort que les antidépresseurs lorsqu’il est pratiqué régulièrement. Un premier conseil serait donc de reprendre le sport. Attention pas n’importe quel sport. Favorisez le sport d’endurance, autrement dit le sport “cardio”. Le vélo, la course à pied, la marche rapide ou encore la natation sont quelques exemples de sports à endurance.
L’idée, c’est que cette reprise du sport régulier augmente le taux de sérotonine et crée donc un effet apaisant chez le patient ainsi qu’un impact sur l’humeur. Il est bien important de leur dire que l’important, c’est la régularité et non l’intensité. Le Dr. Malbos conseille 20 à 30 minutes de sport, 2 à 3 fois par semaine.
Les excitants
Un autre conseil hygiéno-diététique est d’arrêter les stimulants. Si votre patient fume, il aura tendance à penser que fumer le calme bien que cette idée soit fausse. La nicotine est un excitant qui va donc aggraver l’anxiété.
Parmi les excitants, on compte aussi l’alcool. Il faut donc conseiller à vos patients qu’ils ne boivent de l’alcool qu’occasionnellement. Si cette demande semble trop compliquée à atteindre, alors le logiciel C2Addict et ses environnements écologiques dans lesquels ont été placés des indices de craving seront des alliés thérapeutiques idéaux.
La caféine est elle aussi un excitant et c’est pourquoi il est important que vos patients anxieux n’en boivent pas. Le Dr. Malbos conseille quant à lui une alternative au café : le thé vert et précise que celui-ci est d’ailleurs bien meilleur pour la santé. Autrement, si votre patient ne peut pas se passer de café, vous pouvez lui proposer de boire du café décaféiné.
L’alimentation
“Mangez des desserts !”. Voilà ce que vous devez dire à vos patients. Et oui, un dessert à chaque repas va augmenter le niveau de sérotonine. Attention, un dessert par jour ce n’est pas un gâteau par jour. Le but n’étant pas de rendre le patient obèse.
Autrement, il n’y pas de règles strictes concernant l’alimentation. Le tout est qu’elle doit être variée et équilibrée le plus possible. Le Dr. Malbos préconise une application qui s’appelle “Yuka” afin que le patient puisse comprendre quels aliments sont bons et mauvais pour la santé.
La luminosité
Il est important que vos patients s’exposent à la lumière du soleil. Une fois encore ceci déclenche la sécrétion de sérotonines. Les promenades, les bronzettes, les excursions à la plage sont donc à conseiller, mais de manière raisonnable. L’idée n’est pas de rester une journée entière sous le soleil mais plutôt de s’exposer régulièrement au cours de la semaine.
Le type de luminosité est lui aussi essentiel. Vos patients doivent privilégier les lampes aux teintes chaudes qui rappellent les couleurs naturelles du soleil ou du coucher de soleil. Il faut donc éviter de s’exposer sous une lumière froide, autrement dit blanche.
Important : la lampe de chevet ne doit pas être négligée, bien au contraire.
Le sommeil
Pour que les rythmes de sommeil soient respectés, vous pouvez conseiller à vos patients de se coucher à heure fixe. Peu importe l’heure du coucher tant que celle-ci est régulière.
Si vos patients ont des difficultés à l’endormissement, plusieurs solutions s’offrent à eux comme la méditation, des exercices de relaxation ou encore C2Hypno.
Les rapports sexuels
Souvent, les patients n’y pensent pas, bien qu’ils soient très importants pour nous : les rapports sexuels. Ils ont aussi un rôle à jouer dans la diminution de l’anxiété. Il faut bien préciser à votre patient d’avoir des rapports sexuels réguliers.
À chaque orgasme, il y a dans le cerveau une sécrétion d’ocytocine qui offre un effet apaisant. Cet effet apaisant ne dure pas uniquement sur l’instant, mais bien sur une semaine complète. Un rapport sexuel, au moins une fois par semaine, est donc un conseil que vous pourrez donner à vos patients.
Bien sûr si votre patient n’a pas d’amant, la masturbation marche tout autant.
Vous l’aurez compris, toutes ces règles hygiéno-diététiques sont, en fin de compte, pas très compliquées à appliquer et jouent toutes un rôle dans la diminution de l’anxiété chez vos patients anxieux. Le tout, c’est la régularité.
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