L’acrophobie ou la peur du vide

L’acrophobie est la peur excessive et irrationnelle dans un lieu surélevé ou particulièrement haut. C’est une phobie spécifique de situation, qui peut être handicapante dans la vie sociale, professionnelle et quotidienne.

Cette angoisse extrême est jugée dysfonctionnelle car elle n’est pas liée à la réalité du danger de la situation. Ainsi, la panique peut se manifester en situation réelle ou de manière imaginée.

Entre 2 et 5 % de la population souffrirait d’acrophobie, et les femmes sont deux fois plus exposées que les hommes.

La réalité virtuelle pour vaincre l’acrophobie

Depuis plus de 30 ans, les thérapies par exposition à la réalité virtuelle ont démontré leur efficacité pour la prise en charge des troubles anxieux et en particulier dans les phobies spécifiques telles que la peur du vide ou des hauteurs. Une exposition graduelle et progressive en réalité virtuelle permet de vous désensibiliser et de diminuer significativement votre anxiété.

« La réalité virtuelle affiche 80% d’efficacité, avec des bénéfices qui se maintiennent plus d’un an après le traitement. » Eric Malbos, Médecin Psychiatre

C2Care, leader mondial de la réalité virtuelle (VR) thérapeutique depuis 2015, vous permet à présent de vous exposer depuis votre domicile. Un psychologue vous accompagne dans votre prise en charge à l’aide des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et de l’exposition à la réalité virtuelle pour vaincre votre phobie.

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La réalité virtuelle s’adapte à votre phobie

Immeubles

Les immeubles peuvent être source d’anxiété pour les personnes souffrant d’acrophobie à cause des nombreux facteurs anxiogènes: passerelles, escaliers, pas dans le vide, ascenseurs vitrés… Les expositions par le biais de la réalité virtuelle, vont permettre de modifier ces environnements : modification de la passerelle, modification des rambardes, seul ou avec des personnes, hauteurs plus ou moins importantes… toutes les conditions vont pouvoir être modulées pour s’adapter au fur et à mesure à l’anxiété des personnes souffrant d’acrophobie.

Falaise

La nature, les randonnées, peuvent être appréciées mais il est difficile de s’exposer pour les personnes qui ont peur du vide. La possibilité de chuter, le manque de rambarde de sécurité, l’environnement qui ne semble pas stable, la météo qui semble dangereuse… autant de conditions qui favorisent l’apparition de l’anxiété. La technologie qu’est la réalité virtuelle, permet de modifier ces environnements : moduler la hauteurs, les conditions de météo, les chemins étroits ou plus larges, plus ou moins à pics…

Pont sur l’autoroute

Les ponts sont de plus en plus répandus, on peut se retrouver sur un pont sans l’avoir prévu à l’avance et sentir monter l’angoisse, voir se retrouver bloqué sur le pont au-dessus de l’autoroute : le vide, le risque de chuter, les véhicules en bas, le bruits… sont autant de facteurs qui augmentent l’anxiété. La réalité virtuelle permet de moduler les environnements pour petit à petit faire évoluer : la circulation, la hauteur, le monde autour…

Comment ça marche?

Je reçois mon casque

Vous allez recevoir un casque de réalité virtuelle avec l’accès à nos logiciels en illimité, ou, si vous êtes déjà équipé, vous pouvez choisir de n’avoir que les logiciels. Nos colis sont emballés avec soin et expédiés très rapidement.

Je réalise mes séances

A raison de 2 séances par mois, le psychologue et vous-même allez échanger autour de votre acrophobie afin de pouvoir la comprendre et de vous apporter les outils nécessaires pour la diminution de cette dernière. Vous serez exposé en réalité virtuelle de manière progressive et adaptée à votre acrophobie.

J’utilise mon casque en autonomie

En dehors des séances avec votre psychologue, vous allez pouvoir répéter autant de fois que nécessaire l’exposition aux différentes situations de hauteurs afin de créer une habituation et ainsi, de faire diminuer l’anxiété en lien avec celles-ci.

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Témoignages

Chaque personne raconte avec ses propres mots l’accompagnement dont elle a bénéficié et les changements majeurs qui ont été vécus dans leur vie. Tous ces témoignages sont la preuve que oui, sa vie peut changer, et que nous faisons tout notre possible vous guider dans la voie de ce changement.

Marie B.

Quelle expérience ! L’équipe C2Care est très réactive et elle propose plein de différents environnements virtuels. J’ai particulièrement aimé celui de l’immeuble. Ce qui est également très chouette, c’est qu’on ne vous lance pas directement dans le grand bain. Moi, j’ai commencé avec un étage peu élevé avec des barrières. Puis, petit à petit, ma psy m’a fait monter les étages et a enlevé la barrière qui me protégeait du vide. À part en réalité virtuelle, je ne me serais jamais imaginée faire de tels exploits jusqu’à aujourd’hui.

Paola R.

Ma peur du vide me cause beaucoup de soucis: je rate souvent des moments avec mes enfants. Plus ils grandissent, plus j’ai envie de passer chaque moment avec eux : les parcs d’attractions, les randonnées, les visites de monuments (tour Eiffel), des activités du style accrobranche et j’en passe… ne sont pas faisables pour moi. J’ai envie de surmonter ma peur et de donner le bon exemple à mes enfants. Les situations en réalité virtuelle sont de supers exercices pour moi et je vais mieux au fur et à mesure des immersions grâce à l’accompagnement de mon psychologue.

Franck M.

J’ai toujours eu peur du vide, et en grandissant, ça s’est encore aggravé. C’est une amie qui m’a conseillé ce programme et je ne pourrai jamais assez la remercier. C’était impensable pour moi de combattre cette phobie en m’exposant réellement sur des hauteurs. Sans la VR, je n’aurais jamais franchi le pas. Aujourd’hui, après quelques mois de thérapie, je revis. Des tas de nouvelles activités que je n’aurais jamais osé faire s’ouvrent à moi!

mon aller retour sur passerelle Mazasmet

Paul B.

Voici une photo de la passerelle de Mazamet (140 m de long sur 70 m de vide), un des sites avec vues plongeantes où nous sommes passés courant mai (le belvédère du cirque de Navacelle est pas mal aussi, 300m de vide quasi plongeant, le hameau et les voitures au fond sont toutes petits…). On peut dire que le traitement a été efficace car je n’aurais pas tenté ce type d’exposition il y a 6 mois. La guerre psychologique n’est pas finie, mais les batailles gagnées présagent une issue satisfaisante…
Si j’avais une recommandation pour de futurs patients, une exposition journalière régulière me semble essentielle et une durée de 20 à 30 mn est très supportable.