L’agoraphobie ou la peur des lieux publics et des grands espaces
L’agoraphobie est la peur excessive et irrationnelle de ne pas réussir à sortir ou de se trouver dans l’impossibilité de pouvoir s’échapper, c’est “la peur d’avoir peur” Cette phobie peut entraîner des limitations significatives dans la vie quotidienne, tant sur le plan social que professionnel.
C’est une phobie relativement complexe à traiter, car les conduites d’évitement sont multiples. L’agoraphobie peut se mêler à d’autres troubles anxieux comme la claustrophobie, l’amaxophobie, l’ochlophobie et bien d’autres Les personnes agoraphobes évitent souvent les lieux publics, les espaces clos ou ouverts par crainte de paniquer ou de perdre le contrôle.
Environ 1,7 % d’adultes souffrent de l’agoraphobie, cette phobie débute le plus souvent chez le jeune adulte entre 20 et 30 ans.
La réalité virtuelle pour vaincre l’agoraphobie
Depuis plus de 30 ans, les thérapies par exposition à la réalité virtuelle ont démontré leur efficacité pour la prise en charge des troubles anxieux et en particulier dans les phobies spécifiques telles que la peur des lieux publics et des espaces ouverts. Une exposition graduelle et progressive en réalité virtuelle permet de vous désensibiliser et de diminuer significativement votre anxiété.
« La réalité virtuelle affiche 80% d’efficacité, avec des bénéfices qui se maintiennent plus d’un an après le traitement. » Eric Malbos, Médecin Psychiatre
C2Care, leader mondial de la réalité virtuelle (VR) thérapeutique depuis 2015, vous permet à présent de vous exposer depuis votre domicile. Un psychologue vous accompagne dans votre prise en charge à l’aide des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et de l’exposition à la réalité virtuelle pour vaincre votre phobie.

La réalité virtuelle s’adapte à votre phobie

Espaces ouverts
Les personnes agoraphobes peuvent craindre les espaces ouverts (parcs, étendus d’eau, places publiques, espaces naturels).
Les espaces ouverts sont souvent vastes, et cette immensité perçue renforce l’anxiété chez les personnes agoraphobes. Ils peuvent être perçus comme étant moins contrôlables ou moins sécurisants que les espaces clos, ce qui peut provoquer le sentiment de vulnérabilité chez ces personnes.
Espaces clos
Les immeubles peuvent être source d’anxiété pour les personnes souffrant d’agoraphobie à cause des nombreux facteurs anxiogènes: passerelles, escaliers, hauteurs, ascenseurs …
Les ascenseurs et les escaliers des immeubles peuvent provoquer une sensation de confinement et d’enfermement, ce qui peut déclencher des crises de panique chez les personnes agoraphobes qui ont peur de se sentir piégées ou incapables de s’échapper.
Les immeubles sont souvent associés à des hauteurs importantes: le toit, la nacelle, les étages supérieurs. La peur des espaces élevés, connue sous le nom d’acrophobie, peut se mêler à l’agoraphobie, ce qui amplifie l’anxiété ressentie par ces individus.


Transports en communs
Les transports en commun. Banal pour certains, beaucoup plus anxiogène pour d’autres personnes, comme les personnes souffrant d’agoraphobie. Parmi les transports en commun les plus anxiogènes, on retrouve le métro, le train, le bus ou encore l’avion.
Le lieu en lui-même peut être angoissant, ce qui peut déclencher des crises de panique chez les personnes agoraphobes qui ont peur de se sentir piégées ou incapables de s’échapper. Le thérapeute vous amènera progressivement dans ces lieux, en modulant les caractéristiques : la fréquentation des transports en commun, les imprévus tels que les pannes, les bruits…
Foules et espaces publics
Les immeubles abritent souvent des espaces publics tels que les halls d’entrée, les couloirs et les zones communes, qui peuvent être fréquentés par de nombreuses personnes. Les personnes agoraphobes peuvent ressentir une anxiété accrue lorsqu’elles se trouvent dans des espaces peuplés (foule, foule en mouvement) ou qu’elles doivent interagir avec de nombreux individus.
Les espaces publics du quotidien peuvent être source d’une forte angoisse pour des personnes agoraphobes : supermarché, file d’attente, cinéma, hôpital, aéroport.
La réalité virtuelle permet de moduler les environnements pour petit à petit développer des stratégies d’adaptation pour faire face à leur anxiété: la fréquentation, l’insistance des regards, l’humeur des interlocuteurs…

Comment ça marche?


Je reçois mon casque
Vous allez recevoir un casque de réalité virtuelle avec l’accès à nos logiciels en illimité, ou, si vous êtes déjà équipé, vous pouvez choisir de n’avoir que les logiciels. Nos colis sont emballés avec soin et expédiés très rapidement.


Je réalise mes séances
A raison de 2 séances par mois, le psychologue et vous-même allez échanger autour de votre agoraphobie afin de pouvoir la comprendre et de vous apporter les outils nécessaires pour la diminution de cette dernière. Vous serez exposé en réalité virtuelle de manière progressive et adaptée à votre agoraphobie.


J’utilise mon casque en autonomie
En dehors des séances avec votre psychologue, vous allez pouvoir répéter autant de fois que nécessaire l’exposition aux différentes situations de hauteurs afin de créer une habituation et ainsi, de faire diminuer l’anxiété en lien avec celles-ci.