Nous avons tous, à un moment ou un autre, douté(e) de nous ou de nos capacités à réaliser une tâche ou à surmonter un obstacle. Lorsque ce manque de confiance en soi commence à devenir trop difficile à surmonter et qu’il nous handicape, nous limite, qu’il construit des barrières à nos projets ou à nos envies, il est fondamental de se prendre en charge pour l’améliorer. Avoir confiance en vous vous permettra de pouvoir réaliser de grandes choses, et vous votre fierté personnelle ne se verra que grandissante !

    Vous êtes un particulier ? On vous appelle


    1. Qu’est ce que la confiance en soi ?

    Avoir confiance en soi c’est être convaincu que l’on est capable de réussir, de surmonter une épreuve ou de réaliser une tâche. Pour cela, vous avez besoin de pouvoir accepter certaines peurs, certains défauts et certaines qualités que vous avez et qui vous permettront d’avancer. C’est donc votre capacité à croire en vous pour accomplir n’importe quelle tâche, quelle que soit la difficulté. Ca n’est donc pas tant l’importance d’être capable de le faire, mais sa croyance en sa capacité à en être capable.

    Cette confiance en soi est un pilier essentiel pour la vie, d’un point de vue personnel comme professionnel.

    2. Avoir confiance en soi, ça se pratique ?

    Comme toute grande habileté, rien n’est magique. Il faut donc s’entraîner à avoir confiance en soi. Cela nécessite donc rigueur et répétition. Il faut pouvoir être persistant, continuer à y croire malgré les “non”, les échecs, les difficultés. 

    Il est important de se rappeler que pour avoir confiance en soi, il faut vraiment y croire et le vouloir. En effet, lorsque vous faites quelque chose, les personnes autour de vous, ne cessent de vous rappeler que nous ne sommes pas nécessairement capables. Ca peut être un entourage malveillant ou jaloux qui veut vous rabaisser avec des phrases comme “tu n’as pas le niveau pour ça”, “ce que tu as fait un échec”, et qui se languissent de ce que vous ratez. Ca peut être également un entourage bienveillant, qui maladroitement essaye de vous protéger d’une déception avec des phrases comme “Tu es sûr(e) que tu veux faire ça ?” “tu n’as pas le profil pour réussir ça”… Et vous -même, vous avez vos propres phrases négatives que vous vous répétez ou qui vous viennent en tête comme “je n’y arriverais jamais”, “je ne suis pas capable”, “je suis nul(le)”…. Ne vous laissez donc pas être vous aussi une de ces personnes toxiques pour votre réussite. Rappelez vous que vos pensées influencent vos actions et qu’il ne faut pas laisser la fatalité choisir votre chemin pour vous.

    Pour cela, il faut déjà commencer par avoir envie. Avoir envie du changement, avoir envie d’être différent, avoir envie d’avoir plus confiance en soi. Le chemin commence donc par le fait de se sentir maître de son propre destin !

    3. La confiance en soi, une question d’interprétation ?

    La confiance en soi et l’échec sont souvent conjointement liés. Alors que les autres vous répètent que vous n’êtes pas capables, et que vous avez pu expérimenter un échec ou deux, vous finissez par croire ce que les autres vous disent. Vous ne vous sentez pas capables, vous pensez qu’ils ont raison.Vous rentrez donc dans ce cercle vicieux du manque de confiance en vous. Mais le problème, c’est votre réaction face à cette sensation d’échec ou à la tâche que vous n’avez pas réussi à accomplir, et la manière dont vous interprétez. Si vous l’interprétez comme un réel échec, vous ne partirez pas avec la même confiance en vous que si vous le perceviez comme un nouvel objectif. Vous interprétez le feedback que vous avez de la situation, et de la manière dont vous le pensez.

    Vous connaissez J.K Rowling, la célèbre auteur d’Harry Potter ? Saviez-vous que 12 professionnels lui ont refusé l’édition de son livre avant d’être devenu une des sagas les plus célèbres de cette génération. Elle aurait pu abandonner au bout d’un refus, de deux, ou de trois. Au bout de combien de refus vous aurez considéré que votre histoire était un échec ? Seriez-vous allés voir 13 éditeurs différents ? Elle a refusé d’abandonner, elle se croyait en capacité de réussir, et elle a insisté. C’est donc son combat et son envie de réussir qui lui ont permis de devenir qui elle est aujourd’hui.

    Plus récemment, la série Squid Game sur Netflix qui fait actuellement un tabac dans le monde a, elle aussi, été refusée par beaucoup de producteurs. Dong-hyuk Hwang a écrit  le script il y a déjà une dizaine d’années, et le réalisateur se confrontait à des refus de production. Pendant 10 ans, il  a continué à y croire, pour aujourd’hui faire partie des séries les plus visionnées.

    Vous remarquez donc que tout est sujet à l’interprétation de ce refus. Si vous abandonnez dès qu’une personne, ou deux, ou plus vous dit que vous n’y arriverez pas, parce que vous croyez à ce qu’il dit, vous allez avoir une faible confiance en vous. Faites de cette confiance, un combat.

    4. Non au non !

    Comme pour J.K Rowling et pour Dong-hyuk Hwang, tous deux se sont lancés dans un combat contre le NON ! Ils n’ont pas accepté pas qu’on puisse mettre en avant leur médiocrité alors qu’ils étaient persuadés de leur idée ou de leur écrit. Ils avaient confiance en eux et en ce qu’ils avaient produit. Ils croyaient en leur capacité. Ils ont voulu faire ce qu’ils voulaient et recommencer jusqu’à temps qu’ils entendent un oui !

    C’est parce qu’ils ont persisté dans leur projet qu’ils ont fini par connaître le succès. C’est une bonne leçon à retenir. Pouvoir écouter les remarques tout en gardant en tête le projet que vous avez. Il est important de continuer à avancer, malgré les difficultés. Essayez de trouver un juste milieu entre votre zone de confort et votre potentiel à aller au-delà de celle-ci. Ne laissez pas le non, vous renfermer dans une zone de confort qui vous empêche d’avancer. Arrêtez d’écouter vos phrases négatives, répétez vous vos phrases positives. Si vous avez besoin, écrivez sur des petits bouts de papiers que vous accrochez à des endroits où vous êtes sûr(e) de les voir : dans votre chambre, près de votre miroir de salle de bain, sur votre frigo… Ayez vos propres affirmations positives, et amenez les avec vous dans tous vos projets.

    5. Pourquoi je n’ai pas confiance en moi ?

    Il n’y a pas une cause, ou une raison pour laquelle vous n’avez pas confiance en vous. En revanche, il peut y avoir certains éléments qui ont créé des prédispositions à ce manque de confiance en soi.

    • Blessures dans l’enfance

    Il se peut que certains comportements se soient développés par ce que vous avez pu vivre dans votre enfance. Les blessures psychologiques marquent une vie et amènent à certaines angoisses ou manque de confiance en soi. Le sentiment d’abandon en est un, par exemple. Si vous deviez toujours vous débrouiller seul, si vous étiez toujours confronté à vos échecs, peu valorisés ou peu écoutés, vous pouvez aujourd’hui souffrir de ce manque de confiance en vous.

    • Education

    Il est possible que vous ayez eu un système éducatif qui ne mettait pas en avant vos compétences, où on vous demandait une humilité excessive, voire cacher vos talents. Il est possible que lorsqu’on ne veut pas se faire remarquer, on n’essaye pas de se faire remarquer et nous nous appuyons sur nos échecs.

    • Imitation

    Lorsque vous êtes jeune, vous avez tendance à prendre pour exemple vos parents. En effet, vous voyez les résultats de ce qu’ils font et nous faisons la même chose. C’est ce que l’on appelle l’apprentissage vicariant. Si nous avons des parents qui sont eux-mêmes très renfermés et qui ont peu confiance en eux, vous avez plus de risques d’avoir vous-même peu confiance en vous.

    • Grande compétition

    Lorsque vous vous sentez continuellement en compétition avec l’autre, vous ne regardez même plus vos propres compétences. Vous voulez juste être meilleur(e), que ce concours soit réel ou induit. Vous voulez à tout prix être au dessus de l’autre sans essayer de vous mesurer à des personnes ayant les mêmes caractéristiques que vous. C’est un peu comme si vous essayiez à tout prix de battre Usain Bolt en sprint sans vous être entraîné. Faites de l’autre un objectif à atteindre, demandez-lui de l’aide, et entraînez vous pour cela. L’échec fait partie du processus d’apprentissage. Tirez des leçons de ces difficultés. Et tirez l’autre avec vous vers le haut, plutôt que de vous sentir heureux lorsque cette personne fait moins bien que vous.

    • L’importance des pensées négatives

    Le cerveau n’est pas équitable en termes de balance négativité / positivité. En effet, les émotions et pensées négatives ont toujours beaucoup plus de poids et d’impact que les émotions positives. De plus, vous avez tendance à formuler les phrases dans votre cerveau de manière négative. De toutes les pensées que vous avez, près de 3 pensées sur 4 sont négatives. On ne peut donc pas s’en débarrasser, il faut pouvoir apprendre à vivre avec, à les reformuler, mais surtout à les accepter afin de minimiser l’impact que cela peut avoir sur vous. 

    Manquer de confiance en soi n’est pas forcément un état stable. La confiance en soi peut fluctuer selon les circonstances, les contextes, les situations. Acceptez donc que parfois, manquer de confiance en soi peut vous arriver, à n’importe quel moment, n’importe quand, un jour où l’autre. Cependant, ne laissez pas cela vous définir. Laissez venir et partir ces pensées-là.

    6. Quels procédés cérébraux du manque de confiance en soi ?

    Le manque de confiance en soi est un mécanisme cérébral que nous pouvons modifier. Pour cela, il faut pouvoir comprendre comment cela se passe dans notre cerveau. L’amygdale, qui est une petite partie de notre cerveau, est responsable de nos ressentis émotionnels et de ses réponses. Dans ce circuit, il y a la voie courte, où notre cerveau répond, puis analyse ensuite. L’analyse de la situation est faite par la voie longue. Elle analyse la dangerosité de la situation. La confiance en soi fonctionne avec ce même circuit, puisqu’ils créent ensemble un schéma de pensées. Ce schéma de pensée est souvent “je ne suis pas capable”, “je ne vais pas y arriver”. Notre cerveau ne veut donc plus recommencer ou sait déjà que c’est voué à l’échec. Nous finissons donc par anticiper de manière négative l’issue de la situation. Et notre cerveau finit par faire de l’échec un apprentissage : il ne sait donc plus qu’une seule chose “Je vais échouer”, et génère cet échec.

     

    7. Comment reconnaître un manque de confiance en soi ?

    Il n’y a pas un profil type pour les personnes manquant de confiance en soi. En revanche, il est possible de constater certaines caractéristiques communes.

    • La culpabilité

    Dans un premier temps, il est possible que vous vous sentiez coupable. En effet, vous avez l’impression de ne pas faire assez bien, de ne pas être une bonne personne dans une ou plusieurs situations. Vous avez la sensation de ne pas être à la hauteur. Vous vous sentez donc toujours en échec dans ces situations ci, et vous avez tendance à vous rabaisser continuellement. Vous vivez avec une culpabilité constante qui vous ronge.

    • La timidité

    Vous ne vous sentez pas légitime d’être au devant de la scène, vous avez l’impression que ce que vous vivez ou ce que vous faites doit être caché. Vous n’osez pas affirmer vos pensées ou vos idées. Vous imaginez qu’elles sont moins bien ou moins légitimes que celles des autres. Vous accordez plus de crédit à ce que les autres peuvent dire ou pensez plutôt qu’à ce que vous, vous voulez. Cela génère chez vous une grande timidité qui vous bloque dans certains de vos projets

    • Le pessimisme

    Vous vous sentez continuellement insatisfait(e), vous voyez tout comme étant contre vous. Vous sentez beaucoup de négativité en vous. Vous entendez souvent les autres vous dire que vous voyez toujours le verre à moitié plein. Pourtant, vous vous avez l’impression que tout a été fait autour de vous pour vous contrarier, ou que vous êtes particulièrement malchanceux(se).

    • Difficultés d’affirmation de soi

    Il est particulièrement difficile pour vous d’arriver à vous affirmer, à dire non. Vous estimez que l’autre à forcément plus raison que vous, ou que vous ne pouvez pas lui dire non sous peine de ne plus être aimé(e) par cette personne. Vous pensez qu’en acceptant tout, vous allez être considéré(e) comme étant plus gentil(le), plus serviable et que vous allez faire la fierté de votre entourage. En revanche, vous vous faites du mal et laissez les autres passer avant vous. Il est temps d’apprendre à dire non, à s’affirmer tout en continuant à respecter vos valeurs d’aide et de solidarité si cela vous correspond. Dire non, ne veut pas dire “être en opposition”, mais permet de se protéger également.

    • L’indécision

    Vous trouvez qu’il est très difficile pour vous de faire le choix entre deux options, dès qu’on vous demande votre avis, vous préférez dire “je ne sais pas” ou “comme tu veux”. Vous ne vous sentez pas légitime de pouvoir choisir. Si vous choisissez, vous avez toujours peur de prendre une mauvaise décision. Une fois que la décision est prise, vous la remettez toujours en question parce que les éventuelles conséquences pourraient vous inquiéter. Le plus souvent, vous prenez d’ailleurs les décisions en fonction de l’avis des autres parce que vous voulez être sûr(e) de prendre la bonne décision, et ne voulez absolument pas les décevoir en prenant une décision qui ne leur conviendrait pas. Et vous ? Pensez à votre bien-être. Vous êtes en mesure de savoir ce que vous voulez et ce qui vous fait du bien.

    • L’anxiété

    Vous êtes souvent anxieux trop facilement. Dans de nombreuses situations, vous imaginez le pire. Vous évitez certains lieux, certains contextes, certaines situations parce qu’elles vous angoissent. Vous avez peut-être certaines peurs ou phobies que vous ne comprenez pas, qui sont apparues sans réelles raisons. Il se peut que votre manque de confiance en vous soit si important que vous ayez développé une anxiété généralisée, mais également d’autres phobies telles que la phobie sociale  ou certaines autres comme la peur du regard de l’autre, une phobie scolaire, une claustrophobie

    8. Quelles conséquences du manque de confiance en soi ?

    • Dans le cadre professionnel

    Manquer des opportunités


    Puisque vous n’osez pas vous affirmer, sortir de votre zone de confiance et n’allez pas toujours au-delà de vos limites, vous risquez de manquer des opportunités. Si votre patron vous parle d’avoir une promotion et qu’il vous voit bien dans le rôle de responsable pour encadrer l’équipe dans laquelle vous êtes, vous doutez de vous. Vous hésitez beaucoup, vous lui dites que vous n’êtes pas sûr(e) d’en être capable. Pourtant l’envie d’assumer ce rôle vous fait brûler d’envie. Mais en vous mettant des bâtons dans les roues, vous faites douter votre patron, qui comprend votre hésitation et donne finalement ce rôle à quelqu’un d’autre. Vous regrettez d’avoir manqué cette opportunité (et vous retrouvez cette culpabilité qui vous habite).

    – Le syndrome de l’imposteur

    De plus, vous pouvez également souffrir du syndrome de l’imposteur. Vous ne vous sentez pas légitime d’assurer ce rôle professionnel que vous avez. Vous avez la sensation que vous mentez à tout le monde dans votre travail, et que vous cachez le lourd secret de votre incompétence. Vous angoissez donc encore davantage à l’idée d’aller travailler, et risquez un burn out ou une ergophobie.

     

    • Dans la sphère relationnelle

    Vous ne comprenez pas comment on peut vous apprécier voire même vous aimer. Vous ne vous sentez pas très beau (belle), vous ne vous vous trouvez pas spécialement drôle, pas non plus particulièrement intelligente et vous avez l’impression que vous n’avez rien qui pourrait attirer les autres, que ce soit en amitié ou en amour. Quand vous regardez les autres autour de vous, vous voyez toujours leurs qualités, et vous comprenez pourquoi ils peuvent tant apprécier. 

    Vous allez donc rencontrer des difficultés sociales ou vous sentir isolé(e). En effet, lorsque vous êtes inscrit dans un groupe ou dans une relation, vous avez l’impression d’être de trop, qu’on ne peut pas vous apprécier, et qu’à tout moment vous allez être rejeté. Il est donc difficile de s’attacher, car vous avez toujours cette voix en vous qui vous crie “s’attacher c’est se faire du mal, cette relation ne peut pas durer”, “tu ne peux pas être aimé(e)”. Vous allez voir tous les indices qui vous donnent l’impression d’être exclu(e). Vous allez tout interpréter en ce sens. En allant dans ce sens, vous vous auto-sabotez, et créez involontairement votre exclusion du groupe ou la rupture amicale ou amoureuse. Cela vous renvoie donc à l’échec et vous inquiète quant aux possibles relations futures que vous ne voulez plus. Vous n’osez plus vous inscrire dans une relation, puisque vous les avez assimilées comme étant une douleur.

    – Dans l’intimité

    Par conséquent, lorsque vous êtes inscrit dans une relation, cela génère chez vous une forte peur de l’abandon. Vous gardez en tête toutes ces relations qui n’ont pas perdurées. Il est donc de plus en plus difficile pour vous d’oser tomber amoureux(se) ou de vous mettre en couple. Et si vous acceptez de prendre le risque de cette relation, vous pouvez parfois souffrir de difficultés dans votre intimité, allant parfois même jusqu’à la phobie sexuelle.

    Il est même possible que votre manque de confiance en vous vous empêche de chercher de nouvelles relations. Vous restez donc avec des personnes qui peuvent être malveillantes ou mauvaises pour vous. Cependant vous avez tellement peur d’être seul(e) et de l’abandon que vous préférez à tout prix vous accrochez à cette personne. C’est de cette manière que vous restez parfois dans une relation qui est toxique pour vous. Votre manque de confiance en vous peut vous empêcher de voir que vous êtes dans une relation avec un(e) pervers(e) narcissique. Et vous ne la/le quittait pas, parce que vous ne vous sentez pas digne d’avoir quelqu’un de mieux. Vous pensez que personne d’autre ne voudrait de vous.

    • Dans les activités personnelles

    Il est difficile de s’impliquer dans une activité lorsque vous avez en tête que vous n’êtes pas assez bon(ne) à cela, que vous allez échoué, que vous n’aurez jamais un bon niveau. Vous entrez alors dans un cercle vicieux de l’échec. En effet, comme vous vous voyez comme étant nul(le) à cette activité, vous partez du principe que, peu importe, l’énergie que vous y mettez, vous allez rater. Vous n’allez donc pas donner le meilleur de vous-même et vous retrouver, effectivement, en échec. 

    De plus, vous allez avoir en tête que vous n’y arrivez pas parce qu’un jour, vous avez fait une activité similaire que vous avez échoué. Vous n’allez donc même plus essayer de faire l’exercice. Prenons l’exemple du sport: Vous vous donnez l’objectif de courir 10 km en 40 minutes. Pourtant, vous courrez une première fois et peinez à finir les 10 km. La deuxième fois, vous courez et vous réussissez à courir 10 km. Ainsi de suite pendant 7 courses. Au bout de la 8ème course, vous courez les 10 km en 55 minutes. Plutôt que de continuer à vous donner des objectifs, vous vous dites que c’est impossible, que vous n’y arriverez jamais, et abandonnez la course. 

    Le risque maintenant devient la généralisation de l’idée négative que l’on a de soi dans d’autres domaines qui ne sont plus liés au sport. Vous allez vous dire que, comme vous n’avez pas réussi votre objectif sportif, vous ne réussissez jamais ce que vous entreprenez, et que le sport n’est qu’à l’image de tous vos autres échecs. Cette généralisation est particulièrement néfaste puisqu’elle entraîne un abandon de certaines activités et vous vous empêchez d’essayer de nouvelles choses qui pourraient vous épanouir.

    Ainsi, cela cause chez vous énormément de frustration, et une constante sensation de médiocrité qui vous met en difficulté. La douleur intérieure que peut vous procurer cette sensation va être accentuée par le fait que vous avez peur de décevoir votre entourage, d’être jugé par vos échecs, de ne pas être à la hauteur de ce qu’on pourrait attendre de vous. Vous n’avancez donc pas dans vos projets et vers vos objectifs. Tout cela vous retient.

    9. Quels sont les risques pour ma santé lorsque je manque de confiance en moi ?

    • Addiction

    Lorsque votre manque de confiance en vous n’est plus passager, qu’il vous empoisonne dans votre quotidien, une des complications possibles est l’addiction. En effet, la substance addictive (tabac, alcool, drogue) ou un comportement addictif (jeu, sport, pornographie…) peuvent être rassurant pour vous. Vous reproduisez un schéma que vous connaissez, vous ne sortez pas de votre zone de confort, et pour autant, vous avez créé, involontairement, une sphère rassurante. Rassurante, certes, mais aussi particulièrement néfaste pour votre santé.

    • Dépression

    Vous ne vous sentez pas, ou plus, capable de vous appuyer sur vos compétences et sur vous-mêmes. L’attention que vous mettez sur vos échecs affecte votre moral. Sur le plus long terme, vous avez l’impression de tout rater. Vous avez la sensation de ne plus pouvoir réussir quoi que ce soit, et que tout ce que vous entreprenez est voué à l’échec. Evidemment, vous vous sentez démoralisé(e) et n’avez plus rien envie de faire. Vous n’avez donc plus d’énergie, et vous vous sentez incompétent(e) et faible. La dépression est une des conséquences importantes et courantes du manque de confiance en soi.

    • Dépendance affective

    Etre aimé pour qui vous êtes et ce que vous faites vous semble simplement impossible. Lorsque quelqu’un s’attache à vous, vous pensez directement au fait que cette personne va vous quitter, et va vous abandonner. Vous pensez ne pas pouvoir mériter de l’amour, de l’affection. Si quelqu’un vous aime, vous pensez que c’est parce qu’il n’a pas encore pu voir ce qui était mauvais chez vous parce que vous l’avez caché, mais que dès qu’il s’en rendra compte il partira. Lorsque vous êtes dans une relation, vous avez donc absolument besoin de l’autre. Vous pensez ne pas pouvoir vivre sans. Vous pensez qu’il ou qu’elle est la seule personne qui voudra bien de vous. Vous pensez que si elle vous quitte vous ne serez plus rien. Vous ne vivez plus qu’à travers cette personne. Cette dépendance affective vous fait souffrir. Il faut donc apprendre à vous faire confiance et à croire en vos capacités à pouvoir vivre de manière indépendante.

    • Troubles du comportement alimentaire

    Vous n’aimez pas votre corps, vous ne vous sentez pas à l’aise dans celui-ci, vous n’arrivez pas à gérer vos émotions et ce que vous ressentez. 

    Dès lors, il est possible que vous vous mettiez à essayer de calculer tous vos aliments, à moins manger, à vous priver, vous faire vomir, à essayer d’avoir le contrôle sur votre IMC, etc. Vous pouvez tomber dans l’anorexie afin d’avoir l’impression de pouvoir vous contrôler et vous gérer. 

    A l’inverse, vous souffrez tant de ce manque de confiance en vous que vous n’arrivez pas à gérer vos émotions et vos envies. Vous consommez donc de la nourriture de manière impulsive, vous avez des accès hyperphagiques et vous pouvez vous sentir d’autant plus incapable de ne pas savoir vous gérer. Cette boulimie peut donc renforcer votre manque de confiance en vous, et vous ne vous sentez plus à l’aise dans votre corps. Vous aimeriez perdre du poids mais vous n’y arrivez pas.

    Dans ces circonstances, il est important de comprendre votre rapport à l’alimentation pour pouvoir estimer au mieux comment vous vous situez par rapport à cela.

    • Phobies

    Le manque de confiance en vous peut entraîner le développement de certaines phobies ou anxiété (que vous pouvez apprendre à gérer) . Il peut y avoir un lien direct avec ce manque de confiance en vous, ou ne pas en avoir de manière apparente. 

    Par exemple, il est possible que vous souffriez d’agoraphobie parce que vous vous sentiriez incapable de savoir réagir seul(e) dans certains lieux. Le regard de l’autre peut également être si difficile pour vous à gérer, que vous retrouver dans une foule vous inquiète et que vous développez une ochlophobie. De la même manière, les prises de parole en public sont difficiles pour vous puisqu’il est impossible pour vous de faire abstraction au jugement de l’autre, et que vous voulez absolument que ces personnes ne voient pas que vous êtes inquiet(e), et qu’ils vous jugent négativement. Tout cela peut également se compliquer pour arriver jusqu’à un trouble de l’anxiété généralisée.

    10. Comment améliorer ma confiance en moi ?

    Pour améliorer votre confiance en vous, vous pouvez suivre les petits conseils ou faire les petits exercices suivants. Choisissez ceux qui vous correspondent, qui vous rassurent et qui vous plaisent. Commencez surtout par vous dire qu’aujourd’hui vous décidez d’accepter de changer et de travailler sur ce manque de confiance en vous.

    • Tout peut changer

    La première leçon à retenir est de savoir que rien n’est irréversible. Tout ne sera pas fait de la manière initialement prévue, mais il est important de rappeler à notre cerveau que nous pouvons toujours rétablir nos erreurs. Penser cela vous met dans une position où vous ne subissez plus ce qui vous arrive, mais où vous allez plutôt vous sentir prêt(e) à attaquer de front les obstacles, même lorsque nous avons l’impression d’avoir fait une erreur irréparable. 

    Prenons l’exemple d’un entretien d’embauche qui s’est très mal passé parce que vous avez dit une phrase qui a pu être mal interprétée par votre potentiel futur employeur. Vous vous dites que, ça y est, vous avez raté cette opportunité qui vous plaît tant. Vous avez donc plusieurs possibilités pour éviter de rester sur cet échec et de vous dire que vous êtes un(e) incapable. Vous pouvez soit appeler l’employeur et vous expliquer. Soyez vous-même, soyez sincère, vous n’avez rien à perdre. Vous pouvez également en tirer des leçons sur les prochains entretiens, et cette expérience vous aura permis d’aller de l’avant.

    • Soyez vous-même

    C’est une phrase qui peut paraître bâteau et que nous utilisons facilement. Vous l’avez sûrement déjà entendu, et même peut-être déjà dit, et pourtant, ça ne fonctionne pas aussi facilement. Pour autant, il faut réellement ressentir l’intensité derrière cette pensée. Vous avez des capacités, des qualités, des défauts, certaines difficultés, mais tout cela fait partie de vous. Ce que vous, vous considérez comme une qualité n’est pas nécessairement le cas pour une autre personne. vous pouvez faire le test avec votre entourage. Demandez-leur quelles qualités ils mettent en avant lorsqu’ils rencontrent des gens, vous verrez que personne n’a les mêmes. Vous vous direz peut être même que si votre voisin, Paul, aime beaucoup les personnes organisées, vous vous ne supportez pas être avec quelqu’un de trop organisé parce que ça vous semble ennuyeux. La qualité de l’un peut être le défaut de l’autre. Et pourtant vous pourrez apprécier toutes ces personnes pour qui ils sont. Alors il en est de même pour vous. 

    N’essayez donc pas d’imiter quelqu’un que vous n’êtes pas, ou les qualités des autres qui vous semblent bien. En effet, vous n’arriverez pas à être vous-même, vous allez créer une dissonance entre qui vous êtes réellement et ce que vous présentez aux autres. Cela ne tiendra donc pas, vous n’allez pas vous épanouir, et vous allez vous-même vous mettre en situation d’échec, notamment sur les relations sociales.

    • Faites une liste de vos qualités

    Lorsque nous sommes dans l’échec, que ce soit réel ou imaginé, il est difficile pour vous de constater vos qualités. Vous avez tendance à mettre en avant ce qui a pu vous faire rater dans cette situation. Et, de plus en plus, vous ne voyez que vos défauts. Il est temps d’inverser la tendance et de se tourner vers le positif. Faites donc des listes auxquelles vous avez accès facilement. Écrivez toutes vos qualités, toutes vos fiertés, toutes vos réussites. Lorsque vous établissez cette liste, ne laissez pas de place à la négativité. Ne pensez que positif. Vous pouvez même en parler autour de vous et demander aux autres les qualités qu’ils pensent de vous, quelles sont vos réussites qui les ont impressionnées. Dans tous les obstacles mais même au quotidien rappelez vous de ces qualités qui vous mèneront jusqu’au bout de vos objectifs.

    Une fois que la liste est faite, vous pouvez même faire l’exercice devant votre miroir. Parlez vous et dites à votre reflet toutes ces qualités que vous avez, à quel point vous vous trouvez impressionnant(et) d’avoir réussi à surmonter telle épreuve, à quel point vous vous sentez fort(e), et mettez en avant les caractéristiques de votre personnalités que vous avez mobilisé pour réussir cela. faites cela très régulièrement, et vous verrez rapidement du changement sur votre confiance en vous. 

    Lorsque vous parlerez à votre reflet, apprenez à vous pardonner. Pardonnez-vous de vos erreurs, pardonnez-vous de ce qui ne vous a pas satisfait, pardonnez vous de ne pas avoir réagis comme vous auriez aimé, d’avoir raté quelque chose qui vous tenait à cœur. Une fois que vous vous êtes pardonné(e), essayez de comprendre quelle leçon vous pouvez tirer de cette épreuve ou de cet obstacle pour mieux progresser. Une erreur ne sert à rien si ce n’est pour avancer encore mieux et plus facilement la prochaine fois. Ne percevez donc plus l’échec mais la leçon à en tirer.

    • Créez vous des phrases motivantes

    S’auto suggérer des idées positives permet à notre cerveau de s’approprier des idées positives et motivantes. Par essence, nous voulons nous donner raison. C’est pourquoi, si vous vous répétez chaque jour que c’est impossible et que vous n’allez pas y arriver, il y a plus de chance que vous n’y arriviez pas. Mais au contraire, si vous vous donnez des phrases positives et motivantes, vous allez trouver la force d’atteindre cet objectif et ce but. Ces slogans sont courts, faciles à répéter et à mémoriser. Il vous en suffit d’une seule ou deux qui vous accompagnent dans tous les moments de doute. Et répétez la encore et encore, une vingtaine de fois par jour et encore plus dans les moments difficiles.

    • Divisez vos objectifs en parties

    Le plus important est de se fixer des objectifs réalisables. Si vous décidez de courir un marathon, vous ne pouvez pas vous réveillez un matin, et vous dire “Aujourd’hui je cours plus de 42 km”. Il faut un certain entraînement pour cela. Cet entraînement doit être en adéquation avec vos capacités et votre forme physique du moment. Essayez toujours de surpasser votre zone de confort, tout en étant dans un environnement où vous êtes capables. Si l’entraînement n’est pas adapté vous allez avoir un sentiment d’échec permanent car vous aurez l’impression de ne pas réussir ce que vous vous étiez fixé. Alors que l’entraînement est “recommencer”, “recommencer” encore et encore.
    Il est également important que vous acceptiez que votre état n’est pas toujours le même. Il est possible que vous soyez particulièrement fatigué(e), que vous ayez du mal à vous concentrer aujourd’hui, qu’il fasse très chaud ou très froid, que vous n’ayez pas le moral etc. Définissez ou redéfinissez vos objectifs en fonction de vous sur l’instant T.

    • Apprenez à dire non

    Pour améliorer votre confiance en vous, il est important que vous puissiez vous affirmer. N’essayez pas de toujours faire passer l’autre avant vous. Vous vous oubliez, vous vous perdez. Vous ne savez plus ce que vous voulez pour vous-même, mais vous le faites en fonction des autres. Ne soyez pas nécessairement réfractaires à tout ce que l’on vous demande, mais essayez de dire non si vous ne voulez réellement pas. La première étape ici est de comprendre ce que vous voulez réellement. Ecoutez vous, écoutez vos besoins et vos envies. Pour cela, vous pouvez utiliser la communication non violente ou certains exercices d’affirmation de soi.

    • Ne prenez pas tout contre vous

    Comme cela est stipulé dans les accords toltèques, il est important de ne pas faire de tous les éléments externes une affaire personnelle. Tournez votre écoute sur l’autre, et non plus uniquement sur vous-mêmes. Si vous avez échoué à quelque chose, ça n’est pas nécessairement à cause de vous, mais peut être parce qu’il y a eu d’autres éléments extérieurs qui sont entrés en compte. La vie est faite d’éléments aléatoires, où il faut réussir à se modeler en fonction de tout ce qui nous entoure. Rappelez vous donc que tout n’est pas fait contre vous, ou pour vous. Si vous avouez vos sentiments à une personne que vous aimez, et que cette personne ne répond pas de la même manière à vos avances, ça n’est pas à cause de vous. Il peut penser que vos valeurs, vos caractères et vos personnalités ne sont pas concordants et que la relation risque de vous blesser davantage. Peut-être n’est-il pas prêt sentimentalement à s’ouvrir à vous non plus ? Il ne dit pas non, simplement pour être contre vous.

    • Osez

    L’étape primordiale pour évoquer le changement est d’oser vous exposer à des situations qui peuvent être difficiles pour vous, et vous forcer à aller au-delà de votre zone de confort. Dans une démarche progressive, donnez vous des objectifs d’expositions simples et accordez-vous ces petits défis. Vous pouvez même en créer des jeux avec vos amis. Osez aller parler à des inconnus, osez enlever le masque de votre maquillage pour aller au supermarché, ne fuyez pas les regards et forcez vous à regarder les personnes qui vous entourent dans les yeux. 

    N’oubliez pas : listez vos fiertés, mettez en avant ce que vous avez réussi et les défis que vous avez relevé. Vous pouvez être fier(e) de vous. Aucune exposition n’est trop petite, le plus important et d’avoir osé le faire.

    • Mettez en avant le positif

    Comme vous avez pu le lire précédemment, les émotions négatives prennent toujours une place considérable dans notre esprit comparé aux émotions positives. Rien que sur les émotions que l’on peut ressentir, sur les 4 émotions principales, 3 sont “négatives” : La peur, la colère et la tristesse, contre 1 positive qui est la joie. Il est donc plus facile de mettre en évidence ce qui vous blesse, ce qui vous rend triste, ou qui vous met en colère plutôt que de constater ce qui vous fait du bien. Mais cela s’entraîne, et vous verrez qu’en faisant attention à ce qui est positif, votre cerveau va se concentrer davantage là-dessus.
    C’est pourquoi, prenez un carnet, dans lequel, chaque jour vous écrivez 3 choses positives qui vous sont arrivées dans la journée. Cela peut être quelque chose de grand comme une rencontre, mais encore des éléments plus “petits” que l’on a moins l’habitude de mettre en avant : le beau temps, un bon repas, une bonne nuit, la propreté d’un lieu… Entraînez votre cerveau à la positivité !

    • Acceptez les compliments

    Autorisez vous à entendre les compliments que l’on vous fait, et prenez-les réellement pour vous. Si une de vos amies vous dit qu’elle vous trouve radieuse aujourd’hui, n’essayez pas de vous trouver des excuses en disant que c’est votre nouvelle robe ou le nouveau T-shirt qui vous va bien, que c’est votre bronzage ou une bonne nuit de sommeil. Dites simplement “Merci”. Ne vous excusez pas de recevoir certains compliments, ne soyez pas désolé(e) ou ne vous sentez pas gêné(e) parce que cela vous a mis en avant. Il en est de même pour ce qui est intellectuel. A la suite d’une présentation que vous avez dû faire, votre responsable vous dit que vous avez vraiment bien réussi. N’essayez pas de remettre ce succès sur d’autres personnes ou sur le public, mais vous pouvez vous aussi le ressentir et en être fier.

    Cependant, il est important que vous fassiez les choses pour vous, et non pour attendre une reconnaissance d’une ou de certaines personnes. Prenez juste les compliments qu’ils ont à vous offrir.

    • Comprendre pour mieux s’aider

    Il est important de comprendre ce que votre manque de confiance en vous met en avant. Déjà, se demander dans quelles circonstances ce manque de confiance en vous est particulièrement fort ou vous handicape particulièrement. Essayez de voir ce que cela représente en vous : Est-ce une peur de l’abandon ? Est-ce un traumatisme ? Est-ce votre éducation ? Des phrases que l’on vous aurait répétées ? Essayez également de comprendre dans quel domaine cela vous touche le plus et qu’est ce qui vous handicape majoritairement dans le monde professionnel car vous n’arrivez pas à évoluer ? Dans vos relations amicales que vous n’arrivez pas à garder ? Dans votre relation amoureuse qui ne vous satisfait pas ? 

    Prenez le temps de réfléchir et de répondre à toutes ces questions pour mieux avancer et accepter ce que vous pouvez ressentir. Le but ici n’étant pas de vous punir, d’avoir des rancunes envers certaines personnes ou encore de culpabiliser. A partir de là, vous allez pouvoir trouver les solutions qui sont les plus adaptées pour rétablir votre confiance en vous et améliorer l’affirmation de soi.

    11. Quelles thérapies pour le manque de confiance en soi?

    Les Thérapies Cognitivo-Comportementales  (TCC) sont les thérapies les plus efficaces pour améliorer et travailler sa confiance en soi de manière adaptée et rapide. Cette thérapie va vous permettre de travailler sur les pensées dévalorisantes que vous pouvez avoir, sur vos pensées automatiques dysfonctionnelles, sur vos distorsions cognitives. Le but de ce suivi va donc être de faire de la restructuration cognitive. La restructuration cognitive a pour principe de changer les pensées négatives et dysfonctionnelles en pensées positives, réalistes et fonctionnelles. 

    Vous allez également identifier la source de votre manque de confiance et comprendre depuis quelle sphère il peut provenir selon la hiérarchie des besoins de Maslow. Le thérapeute va pouvoir vous aider à mettre en avant l’expression de vos besoins dans les différentes situations afin de ne plus retranscrire ce besoin dans un manque, mais à l’extérioriser pour y répondre. Ces exercices vont également pouvoir vous apprendre à exprimer ce que vous ressentez de manière adaptée grâce, notamment, à la communication affirmée.

    C’est donc dans cette dynamique que les Thérapies par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV) interviennent. En effet, les TERV font partie des TCC et permettent l’exposition à des situations de manière graduelle, sécurisante et contrôlée. Les entraînements par exposition ne sont pas violents, puisque vous allez pouvoir être immergés dans un environnement 3D qui recréé les mêmes connexions neuronales que la réalité. Vous vous sentirez donc en sécurité pour commencer les expositions et affronter vos angoisses et votre manque de confiance en vous. Durant ces thérapies, le psychologue qui vous accompagne vous aidera à expérimenter les situations autrement. Vous travaillerez directement en situation la modification de vos pensées. Vous allez pouvoir apprendre à percevoir les situations selon leur contexte et apprendre à recevoir un feedback selon notre interprétation, mais également selon le point de vue d’autrui.

      Vous êtes un particulier ? On vous appelle