Journée nationale de l’hypersensibilité

Cette journée est l’occasion de revaloriser l’hypersensibilité. Lancée par Saverio Tomasella, elle permet de mieux informer les dirigeants sur les caractéristiques et modalités de l’hypersensibilité. Ils représentent un quart de la population, ils seraient près de 10 millions en France. Il faut donc désormais rendre compte des problèmes spécifiques des hypersensibles et de leur place dans la société.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. ÊTRE HYPERSENSIBLE DANS CE MONDE

Une des plus grandes difficultés rencontrées par les hypersensibles est le regard empli de jugement porté sur eux. 

Douillet, faible, sensible, pleurnichard… Le vocabulaire employé autour de ce mot montre bien le point de vue froid que peut avoir la société face à l’expression émotionnelle. 

Depuis 2019, le terme hypersensible fait parler ; impliquant une déculpabilisation et une sensibilisation aux valeurs émotionnelles que peuvent porter les personnes sur eux-mêmes et/ou sur leur entourage.

“Qui suis-je ? Pourquoi je suis comme ça ? Suis-je normal.e ?”…

Tous ces questionnements impliquent qu’il est primordial de se rendre compte que ces interrogations ne sont pas nées du trait de caractère en question, mais de l’image que renvoie la société en général. Au fond, au-delà de la difficulté à vivre avec ce trop-plein émotionnel, c’est le jugement des autres et donc le jugement sur soi qui pèse. 

Se protéger du regard des autres, apprendre à se défaire de l’image sociale imposée est un des premiers pas vers l’acceptation de soi et donc, vers un meilleur vécu de son hypersensibilité.

2. CE N’EST PAS UNE PATHOLOGIE

Vous avez bien lu. L’hypersensibilité n’est pas spécifiée dans le DSM car elle n’est pas une maladie, elle n’est pas pathologique : c’est bel et bien un trait de caractère.

Helen Aaron parle de “tempérament” mais beaucoup d’autres psychologues commencent à être en désaccord et donc à déconstruire les idées de cette dernière qui semblent être assez bancales et contradictoires.

Par ailleurs, Helen Aaron aurait créé un auto-questionnaire qui ne mesurerait pas l’hypersensibilité, même si le titre indique cette idée elle reste davantage sur une base de sensibilité.

N’oublions pas que ce questionnaire est un auto-questionnaire, ce qui implique que l’effet Barnum va être indubitablement présent.

L’effet Barnum est un biais cognitif (ainsi qu’une technique de manipulation) qui conduit un individu à considérer une description générale et floue de traits de personnalité comme s’appliquant précisément à sa propre personnalité.

La conséquence inévitable de ce questionnaire assez connu est que des personnes souffrant de diverses pathologies, difficultés ou troubles ne sont pas pris en charge, ou diagnostiqué. Telle que les phobies, l’anxiété, la dépression, une personnalité état-limite (borderline), une bipolarité, un TDAH, etc. ou bien vont laisser de côté des schémas à travailler telle que la peur de l’abandon voire une dépendance affective cachée. Au niveau organique, des personnes peuvent ressentir les symptômes similaires à l’hypersensibilité pour des personnes ayant des troubles du sommeil, de la thyroïde, un trouble des menstruations qui va justement influencer sur les émotions.

Il est donc important d’aller consulter un professionnel et d’établir un vrai diagnostic en amont.

3. HYPERSENSIBLE : CE N’EST PAS UNE QUESTION DE GENRE

Communément, il est dit que les femmes sont plus sensibles que les hommes. 

Pourtant, ressentir est le propre de l’humain, quel que soit son genre ; et il en va de même pour les excès d’émotions. Malheureusement, la sensibilité est associée à un trait féminin, et pas toujours pour le meilleur.

Nous pouvons vous assurer que les hommes sont touchés, eux aussi, par ce trait de caractère saillant. Du fait de cette société qui impose une “virilité masculine”, le caractère hypersensible de l’homme peut être censuré de leur propre chef pour essayer de se fondre dans la masse. 

Ce qui importe ici, c’est de déconstruire les stéréotypes car ressentir est au cœur du fonctionnement humain.

4. UN CERVEAU EN SURRÉGIME ?

Chez les personnes hypersensibles, les sensations et les émotions sont décuplées. Pour autant, contrairement à ce que l’on pourrait supposer, les organes des sens n’ont pas de facultés supérieures. Vos cinq sens sont particulièrement réactifs et sensibles : c’est plus particulièrement un défaut d’inhibition (latente) des stimuli extérieurs. Vous percevez des stimuli qui échappent à la plupart des gens et il est même fréquent que les manifestations sensorielles issues de l’environnement deviennent envahissantes. Vous n’avez ni l’acuité visuelle du lynx, ni la finesse de l’odorat d’un chien !

La singularité des hypersensibles résulte d’un traitement de l’information plus efficace, multiple et d’une activation cérébrale plus importante lors de stimulations sensorielles. Vous pourrez vous amuser à essayer de voir par ce questionnaire si vous avez ce super pouvoir.

5. EN CONCLUSION : SOYEZ VOUS-MÊME, ET BIENVEILLANT ENVERS VOUS-MÊME

Hypersensible ou non, ceci n’a pas besoin d’être une étiquette qui guide la vie d’une personne. Hypersensible ou non, il est toujours possible de travailler sur sa confiance en soi, sur son affirmation de soi, sur la communication affirméel’autodétermination. L’hypersensibilité ne doit pas être une fin en soi, elle ne doit pas être un frein dans votre vie, mais une force.

“Je suis angoissé.e parce que je suis hypersensible”. 

Il est toujours possible de changer ses croyances afin de se détacher de peurs, de schémas qui nous empoisonnent la vie.
Un suivi avec un psychologue peut vous amener à une vie quotidienne plus saine et vous amener à inculquer un mantra, une auto-motivation qui peut perdurer aussi longtemps que VOUS le souhaitez.
Que ça soit par la relaxation, l’hypnose, la méditation en pleine conscience, l’EMDR ou la thérapie cognitivo-comportementale, les moyens sont multiples mais il est important que vous trouviez la thérapie alternative qui vous convienne.

La TERV (Thérapie Par Exposition à la Réalité Virtuelle), aide à exposer la personne progressivement – et en toute sécurité – à différents types d’environnements. Ceci vous permettra de travailler sur vos difficultés in virtuo, avant l’exposition en réalité.

Une thérapie qui se veut bénéfique et respectueuse de l’évolution de chacun.

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Phobie Sociale

FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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